Con-science
Sensation ephémère qui m'a soudain écrasée :
Celle d'être un brin de paille dans un tsunami.. je suis si faible et impuissante face au cours des choses ; et il y a tous ces gens autour de moi, si forts et solides face à la vague, l'eau leur broie le coeur et le visage mais pourtant ils restent là, alors que moi je dérive, bois la tasse et me noie. Sans plus aucune resistance. Trop fatiguée pour s'accrocher.
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Je pourrais vous raconter que tout se passe bien, que j'ai des amis formidables, que je sors et profite de ce que j'ai la chance d'avoir.
Mais non.
C'est pas que je ne suis pas heureuse, mais que, comme me l'ont si bien appris mes cours de philosophie, il me manque quelque chose. Et ce quelque chose me fait tourner autour du pot. Parce que c'est un truc à se prendre la tête comme pas possible. C'est des remises en question, des pourquoi ? des comment ? des quand ?
C'est pas que je ne sais pas où j'en suis, c'est juste que je ne sais pas où aller. Non, ça je pense le savoir je sais. C'est juste que je ne sais pas quand, ni comment. Y'a trop de trucs qui me tombent dessus. Comme si j'étais figée sous une averse de grêle grosse comme des balles de tennis, see.
Bref, c'est la megaloose. Parce que l'homme, en se repaissant de fausses idées, n'en retire qu'un seul plaisir. Ce dernier ne peut toucher que la superficie de son âme, laquelle sent cependant une amertume intérieure, en s'apercevant qu'elles sont fausses, que rien n'est vrai.
Merci la philosophie.
Alors je crée un blog, croyant naïvement que ça pourra m'aider à y voir plus clair !
Comme si déballer ma vie au monde entier peut changer quelque chose...